dimanche 20 juin 2010

La Casbah....Sidi Abderrahmane Ben Mohamed Ben Makhlouf At-Thaalibi


Medersa Sidi Abderahmane


De son vrai nom :Abou Zaid Abdou-Erahmane,Ben Mohamed Ben Mekhlouf Etaalibi El Djaafari(De par sa descendance de Abde Allah Ibnou Djaffar Abi TALEB, l’oncle, du prophète que le salut soit sur lui) de la tribu des Thaâlba, Saint patron de la ville d’Alger , né en 1384 dans la région des Issers (à 85 est d’Alger) en Kabylie dans une famille d’intellectuels. 



 Isserville
C’est un penseur et thélogien musulman d'Algérie. Il côtoya les plus grands docteurs de son temps comme Abi Zeyd El Waghlissi, Abu Kassam el Mashdalî, Abi Kassem El Boughzalî, Mohamed Ibn Khalf el Oubay, durant ses nombreux voyages d’études en Orient avant de revenir s’installer en 1414 à Alger , où on lui confia la magistrature (Cadi) suprême de la ville. 
Abd-Er-Rahman habita à Alger une maison de la rue de la Charte aujourd'hui enclavée dans l'ancienne Préfecture. 


Marché de Chartres


Fondateur de l’école Thaalibiya, où toutes sortes d’enseignements y étaient prodigués (histoire, littérature, soufisme , doctrines interprétation...), Sidi Abderrahmane, auteur de plus de 90 ouvrages, a notamment écrit « Les bons joyaux dans l’interprétation », « Les lumières éclairantes dans l’union de la Loi et de la Vérité », « Les jardins des Saints » ,« Des vérités sur le soufisme », « Les nobles sciences dans l’observation des états de l’autre monde ». 
Le cheikh a commencé ses études aux Issers avant de se rendre à Béjaia très jeune, pour y poursuivre sa quête du savoir, chez Cheikh Mohamed Ben MERZOUG EL HEFID (1364-1439) 

Il fut également élève de Abderrahmane El-Weghlissi (du aarch des At Waghlis en Kabylie) saint homme et théologien qui a particulièrement brillé au cours du moyen-âge. 
Bejaïa, qui était au début du quinzième siècle un centre religieux et un lieu de rayonnement du soufisme .
De là, l’enfant prodige des Issers s’est rendu à Tunis avant de rallier l'Égypte dans sa recherche du savoir. Il s’est rendu également en Turquie et en Syrie et a accompli son pèlerinage aux lieux saints de l’Islam. 

 Marché de Béjaia

Il fait ses études à Bejaia et s'y établit en 1399 (802 de l'hégire) à l'âge de seize ans.
Poursuivant sa quête de connaissance, il se rend en 1406 (809 de l'Hégire) à Tunis, puis au Caire en 1414 (817 de l'Hégire). 
Il entreprend de faire le pèlerinage à la Mecque en 1416 (819 de l'Hégire) revient au pays en repassant par l'Egypte puis par la Tunisie. 
Il décède en mars 1471 le vendredi mois de Ramadhan (875 de l'Hégire) et est enterré au cimetière des "Thaalba" à Alger à l'endroit où se trouve son mausolée. 
Il laissa quatre fils (Mohammed Kebir, Mohammed Seghir, Mohammed Abi Al Salihîne et Yahia) et quatre filles (Fatima, Rouqiya, Mahdjouba et Aïcha). On ne lui connaît pas de descendance sauf une petite fille, Lalla Aïcha fille de son aîné. 

Avec ses multiples visages, la Zaouia de Sidi Abderrahmane El Thaalibi fut particulièrement prisée par les écrivains, les poètes et les peintres occidentaux. 

Isabelle Eberhardt
Isabelle Eberhardt, Eugène Fromentin, tant d'autres, la considéraient comme le plus bel endroit d'Alger et venaient y chercher la paix. 



 Eugène Fromentin

Auparavant, les gravures anciennes, et les œuvres naïves de l'art populaire avaient diffusé l'image de ses bâtiments colorés. 
Elle abrite depuis 1471 la Koubba (« mausolée ») de Sidi Abderrahmane, lettré philosophe et théologien, auteur de savants commentaires du Coran et d'une règle en vers pour la confrérie religieuse qu'il fonda.
Selon la légende rapportée par Pierre Boyer, ce pédagogue était capable de faire la classe à mille garçons le matin et à mille filles le soir. 

Tombeau de Sidi Abderahmane

C’est dans la koubba de la gracieuse mosquée à l’architecture maghrébine, qu'il fut inhumé en 1471.
La mosquée construite en 1696 , sur l'emplacement du tombeau du vénéré docteur de la foi, fut flanqué d'un haut minaret carré, reconnaissable de très loin, à sa quadruple rangée d'arcatures encadrées de bandeaux de faïences de Perse et de Rhodes...A suivre



*Le Consulat portait le n° 70 de la rue de la Charte, tout près de là, dans la maison portant le n° 60, qui fut englobée par la Préfecture, habitait au XlVème siècle, le grand docteur musulman, Sidi Abd-er-Rahman, Oukil en une mosquée du lieu qui fut détruite en 1859.
Une inscription du Comité du Vieil Alger rappelle ce souvenir, cette rue, avant la conquête, était, dénommée : Hammam es-Seghir et Mesyed el-Goula.
es feuillets d'El-DjezaHenri K

Daboudj1948

4 commentaires:

Unknown a dit…

Salut, merci pour cet affichage et ces infos , mais ça reste incomplet surtout sur les descendants..., j'ai soif de connaitre ça , et pour info je pense que le colonialisme à pu changer le nom de famille du Thaalbi pour tuer sa culture , sa religion, et dévier son héritage culturelle , nous on me raconte que nous sommes des descendants de thaalibi rahimaho ellah...portant le nom de famille "HALLAH"le H ça se prononce comme Harb(guerre), si vous avez d'autre info sur ça n'hésitez pas à me fair part. Merci (artichecte@hotmail.fr).

Anonyme a dit…

Bonjour,

Voici le texte de cette page que j'avais copié et que je vous transmets en plusieurs fois car c'est long..çà. correspond à "La Cherchell Andalouse
" CHERCHELL ANDALOUSE :
Il serait intéressant de passer en revue quelques passages de cette épopée en cette ville sur un passé si extraordinaire qu'il n’apparaît plus que comme une légende. En effet, l'histoire a marqué la ville d'un sceau ineffaçable, et le rappellera aux générations futures comme l'un des plus beaux faits de ce glorieux passé.
La situation politique de Cherchell correspondait bien à celui de l'ancien royaume de Ténès sous Moulay Abdellah dont Cherchell dépendait (Description au XVIème siècle de la ville de Ténès et de Cherchell par Mohamed-el-Wazzan-el-Fassi dit Léon l'Africain).
Sur le plan géographique, Cherchell occupe l'un des sommets des massifs montagneux d'un quadrilatère séparant les bassins de l'Oued-Djer et celui du Chélif, les autres sommets sont Miliana, El-Asnam et Ténès. Il n'est pas besoin encore d'une plus longue description pour faire ressortir l'intérêt que jouait la position de la ville de Cherchell en faveur du royaume de Ténès. Située dans son voisinage, presque tout-à-fait immédiat, Cherchell, pour qui, avait embrassé pour si une longue période l'histoire et la culture de la métropole.
De nos jours, des coutumes sont encore vivaces au sein des familles cherchlloises, comme l'institution matrimoniale du marabout Sidi Maâmar el-Fekky de Ténès, fixant la dot à 4 douros espagnols que le mari s'engageait à payer au père de la femme. Cette valeur, dont la quotité variait selon les époques, était de 5 francs 50 centimes au XVIIIème siècle). Disons aussi que le "douro" espagnol avait cours pendant toute la période d'occupation espagnole ainsi que dans les Etats barbaresques du Maghreb.
Le ressort coutumier de Sidi Maâmar s'étend aujourd'hui à toutes les familles au sein de l'ancien royaume de Ténès (Ténès, Cherchell et Miliana). Nous reparlerons plus loin à travers notre reportage de cette vielle coutume " 'Orf Sidi Maâmar", une prescience que les adeptes du saint ont encore pour lui la plus respectueuse vénération.

Anonyme a dit…

2ème partie de ce texte et fin

Les habitants de Cherchell devaient également à une autre sollicitude, celle du célèbre marabout Sidi Abderahmane Etthaâlibi de la tribu des Mazghana, période berbère à Alger (Vers le milieu du XVème siècle). L'institution de cet illustre marabout s'étendait, selon les initiés, dans toute la Mitidja jusqu'au fond du Tittery, où Cherchell eût appartenu à cette constitution religieuse. Ses habitants auraient consacré à Sidi Abderahmane une Kouba qui se trouve encore aujourd'hui dans la ville, au milieu d'habitations anciennes. Dans ce récit, nous avons gardé toute la prudence de maintenir le mode conditionnel, car nous ne pouvons rien prononcer en attendant des données certaines que l'histoire nous ait exprimé son dernier mot.
Aux côtés des habitants de Cherchell, des émigrants Andalous, provenant presque en totalité d'Alicante et de Valence, avaient fréquenté et habités la ville dont le temps lui a emporté ses secrets aujourd'hui. Étant de bons praticiens de la côte, cette population maîtrisait la navigation et la pêche, ils ont fait de la ville, également, une cité de forgerons et de potiers.



Après s'être rendu maître de Gijel, Baba-Aroudj occupa Cherchell en 1516 où il inaugura le règne des Pachas en Algérie. Il voulut faire de cette place, aux besoins d'une occupation militaire, sa résidence et la capitale de son premier royaume qui devait s'étendre de Gigel à Ténès. En fortifiant la rade par la construction d'un fort qui mettait cette dernière à l'abri de toute attaque, offrait aux navires un refuge assez sûr. A ces avantages, venaient s'ajouter, d'abord l'abri des murailles d'une ville, l'industrie du métal et la fabrication du biscuit nécessaire aux approvisionnements de guerre, que la situation de la ville devenait inexpugnable. Ainsi, de ces lieux vastes et fortifiés, Aroudj posa les fondements de la puissance turque en Algérie.
La nouvelle ville prit alors le nom de "Barbarosa" que les Espagnols lui attribuèrent, et que les Arabes nommèrent à leur tour "Blad-Ettark", c'est-à-dire "ville turque", nous retrouvons encore cette dénomination dans un document ancien.
Dans le but de prendre sur les populations autochtones une influence qui lui permit de les entraîner dans l’agression qu’il préparait contre les Espagnols, Baba-Aroudj eut l’idée première à la sollicitation de la doctrine de Sidi Abderahmane empreintée de l'édifice religieux de la ville, la koubba de ce marabout. Le nouveau gouvernement, qui devait se reposer sur l'appui des populations autochtones, était incapable d'introduire sa domination en bannissant certaines coutumes ou toucher, par quelque côté, à leurs croyances ou à leur saint local.

Sincères salutations

Anonyme a dit…

J'ai plein d'autres éléments mais que je ne peux vous transmettre que par mail...

bonne journée